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Justice ou Injustice?

Lorsqu’un couple se sépare ici au Québec, la plupart du temps c’est la mère qui obtient la garde des enfants. Par conséquent, les pères qui n’obtiennent pas la garde partagée doivent se contenter de voir leurs progénitures qu’une fin de semaine sur deux. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’une mère décide d’éloigner le père et la famille paternelle de la vie de ses enfants, simplement par hargne, par jalousie ou même par problème de santé mentale, parfois les trois en même temps? Qu’arrive-t-il si la mère empêche les visites en se cachant, toutes lumières éteintes, pour faire semblant de ne pas être à la maison quand le père vient chercher les enfants? Quel message en reçoivent les enfants? Qu’arrive-t-il si la mère fait de l’aliénation parentale au point de rendre les enfants méfiants, voire même peureux de leur propre père sans aucune raison valable? On se prend un avocat! Sauf que…

Tout le monde sait à quel point un avocat peut étirer les procédures et à quel point la roue de la justice est lente! Lorsque les deux parents travaillent et paient chacun leur représentant, il y a au moins un semblant d’équilibre. Sauf qu’on peut deviner que c’est le parent avec la plus grosse sacoche qui va gagner en fin de compte. Cependant, si c’est le père à qui on donne raison, il devra apprivoiser à nouveau ses propres enfants, ce qui peut impliquer un long processus.

Autre scénario; la mère ne travaille pas et a droit à un avocat de l’aide juridique sans frais, sans limites. Le père travaille et gagne à peine plus que le salaire minimum. On peut vite s’imaginer qu’après avoir payé son logement, sa nourriture, son transport et la pension alimentaire, il ne lui reste pas grand argent pour se payer un avocat à coup de $2000.00 par procédure judiciaire à chaque fois que madame garde les enfants en otage et refuse les droits d’accès! Souvent, les juges sont un peu frileux quand vient le temps de déclarer la mère d’un enfant en outrage au tribunal, ce qui peut avoir l’emprisonnement comme conséquence.

Pendant ce temps, les avocats s’enrichissent, les enfants n’aiment plus leur père, ils en ont peur, et madame leur mère a eu ce qu’elle voulait. C’est-à-dire faire tout perdre à son ex jusqu’à ce qui se retrouve sans ressource et complètement découragé, anéanti même!

Quelqu’un pense à protéger les enfants dans tout ce cirque judiciaire? Puisque c’est pour eux qu’on se bat, ça ne serait pas plus logique que les adversaires aient les mêmes armes? Parce que oui, ça devient rapidement la guerre entre les parties! Ça ne serait pas plus logique si on donnait à l’enfant deux représentants, un qui défend la position de la mère et l’autre du père? Ce n’est peut-être pas l’idée du siècle, mais il me semble qu’on peut faire mieux pour les enfants que ce qui est fait actuellement! Parce que là on détruit leur enfance à grand coup de mise en demeure et de “objection votre honneur!”.

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On déménage… Ouin finalement, peut-être pas!

Avant de me faire juger, je tiens à préciser que je n’ai rien contre l’immigration! Bien au contraire, non seulement nous venons en aide à des gens qui en ont besoin, en retour ils nous enrichissent de leur culture, et certains nous font même profiter de leurs expériences professionnelles. L’important c’est de bien calculer le nombre d’immigrés pour ne pas nuire aux gens moins fortunés déjà établis au Québec, qu’ils aient eux-mêmes immigré ici dans le passé ou qu’ils y soient nés.

Depuis les dernières années, le Québec a accueilli plus de gens qu’il y avait de logements disponibles. Résultat : Crise du logement! Les propriétaires sont donc devenus beaucoup plus exigeants, et le prix des loyers a pratiquement doublé dans bien des endroits.

De nos jours, si nous n’avons pas un dossier impeccable on n’a pas vraiment le choix que de rester où on est, même si cet endroit est invivable pour différentes raisons. Ça prend des bonnes références de la part de notre ancien propriétaire, donc même si vous avez toujours payé votre loyer à temps, mais que vous quittez en mauvais terme pour des raisons tout à fait justifiées, bonne chance pour trouver un nouveau logement! Si vous ne travailler pas, encore une fois bonne chance! Si vous êtes en instance de séparation et que vous n’avez jamais eu de bail à votre nom, bonne chance!

Maintenant, imaginez que vous êtes victime de violence conjugale, que vous n’avez pratiquement rien d’autre que le linge que vous avez sur le dos, que vous ne travaillez pas, et que vous n’avez pas d’expérience de travail non plus. Ça vous prend alors un logement meublé et abordable pour personne sur l’aide sociale qui n’a pas de référence… Ça va faire dur taleur!

Les femmes battues et écorchées de la vie qui doivent déjà difficilement puiser au fond d’elle le courage et la force nécessaire pour quitter leur bourreau, souvent avec leurs enfants, vont-elles être contraintes davantage à rester avec lui si elles n’ont pas de soutien de leurs proches? Même si elles reçoivent de l’aide quelconque, cette crise est loin d’être finie! Leurs proches vont-ils accepter de les héberger au-delà de quelques semaines?

Au moins il y a les maisons d’hébergement pour les victimes! On m’informe cependant qu’ici à Sorel-Tracy à la maison La Source (et je devine que c’est comme ça un peu partout au Québec) cela arrive qu’il manque de place pour accueillir les femmes, et leur hébergement est de courte durée. Leur dossier, évalué aux trois semaines, détermine si elles peuvent y rester au-delà de ça.

Nous devons forcément envisager que cette crise du logement aura des répercussions désastreuses! Plus ça va aller, plus qu’il y aura des sans-abris qui vont se faire chasser d’un bord et de l’autre à coup de matraque et de « Taser »… Et plus il y aura de féminicides!

« Ouin, mais qu’est-ce qu’on y peut faire? On est toujours bien pas pour retourner les immigrés dans leurs pays, ce serait inhumain! » En effet!! Alors quoi? DONNEZ aux différents organismes qui aident les gens en difficulté. Aidez vos proches si possible. Plaignez-vous à nos politiciens. Dénoncez les propriétaires qui ont des exigences illégales telles qu’énumérées dans l’article suivant. https://www.journaldemontreal.com/2020/08/14/exiger-un-depot-de-garantie-est-toujours-illegal

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La semaine québécoise des personnes handicapées

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Quand on veut on peut?

Ça fait plusieurs fois que je vois passer des vidéos de gens avec des membres en moins, qui réussissent des exploits malgré leurs contraintes physiques sévères. Je n’ai rien contre ces dites vidéos en tant que telles. Leur but est d’encourager les fainéants à dépasser leurs propres limites en leur disant; « checke-moi aller dude! J’n’ai pas de jambes pis j’me promène en skate. J’ai même un travail pendant que toi tu te pognes le beigne ».

Le problème avec ces vidéos c’est que bien des gens vont les visionner, et plutôt que de se regarder dans le miroir et d’en être inspiré pour faire plus de leur vie, ils jugent des personnes comme moi! C’est à dire, des personnes vivantes avec des problèmes de santé qui leur causent des douleurs chroniques intenses et handicapantes au point de ne pas pouvoir y aller travailler ni pratiquer de sport.

Non, mais vous êtes qui pour juger ce qu’un autre peut faire ou ne peut pas faire?! J’ai 60 ans, je me déplace qu’en fauteuil roulant à cause d’une maladie dégénérative des os et l’on ose me faire remarquer qu’il y a des gens en chaise roulante qui jouent au basketball aux Olympiques des handicapés. Sérieux? Je suis bien contente pour eux, sincèrement. Toi joues-tu au basket? Tu te pratiques dans quelle discipline en prévision des prochains jeux? Es-tu capable toi, d’éplucher des oranges avec tes orteils? Pourquoi tu te contente d’une job de marde quand t’aurais pu devenir docteur ou avocat? Tant qu’à juger..

Un moment donné, c’est bien beau avoir la pensée magique, « quand on veut on peut », mais y a toujours bien des maudites limites! Je mériterais un trophée les matins que je réussis à juste me lever toute seule de mon lit. Mes accomplissements je les fais assis, occupez-vous des vôtres. Une petite joute de Monopoly ça vous tente?