Est-ce qu’une personne a le droit de disparaître pendant quelque temps sans retrouver son visage partout sur les réseaux sociaux ? Oui, ces plateformes sont des outils pratiques pour retrouver des enfants, des adolescents perdus, ou même des adultes souffrant de troubles mentaux qui les mettent en danger. Cependant, certains adultes ont parfois simplement besoin de “disparaître” et de s’éloigner de tout le monde sans avoir à rendre de comptes à leurs proches. Pour certains, c’est une habitude : ils prennent une pause, puis reviennent en toute sécurité quelques jours plus tard. Une recherche trop insistante peut parfois les inciter à se cacher davantage et à retarder leur retour. De plus, ceux qui lancent des alertes massives sur une prétendue disparition ne sont pas toujours des proches… À bon entendeur!
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Parlant de morts vivants…

Puisque nous approchons l’Halloween, au risque de passer pour une folle, j’ai décidé de vous parler d’une sensibilité que j’ai depuis ma tendre enfance. Sans trop comprendre pourquoi, lorsque quelqu’un que je connais décède, cette personne vient me visiter dans les heures qui suivent.
Elles se manifestent par des apparitions visuelles, des sensations physiques ou des interactions avec des objets. Voici mon interprétation, selon mes croyances spirituelles : dans de nombreuses traditions, on croit que les esprits peuvent rester temporairement dans le monde physique après la mort, souvent pour résoudre des affaires inachevées, transmettre des messages ou faciliter leur transition vers l’au-delà. Ces esprits peuvent apparaître à quelqu’un ayant la sensibilité nécessaire pour les percevoir, ou avec qui ils ont eu une certaine connexion, même si elle n’était pas intime. Certains croient que ces esprits essaient d’attirer l’attention en déplaçant des objets ou en touchant légèrement la personne.
Donc, je crois avoir possiblement développé une sensibilité particulière qui me permet de percevoir les esprits plus clairement que d’autres. Puisque ce ne sont pas toujours des membres de ma famille ou des amis proches, je me dis que je suis peut-être comme un phare pour eux. Lorsque je les ressens, je les remercie de leur visite et leur dis qu’ils doivent à présent poursuivre leur chemin vers la lumière. Cela règle la situation, du moins pour moi. Si je sais que leurs proches sont ouverts à ce genre de phénomène, je leur parle de cette visite ; sinon, je ne le mentionne pas.
Depuis le temps que j’en vois, les esprits qui me visitent ne me font pas peur ! Je me dis que si ces personnes étaient gentilles avec moi de leur vivant, il n’y a aucune raison qu’elles me veuillent du mal après leur décès. Je semble bloquer inconsciemment les mauvais esprits qui voudraient me rendre visite. Maintenant, libre à vous d’y croire ou pas. BOO!!
Ça commence à ressembler à l’Halloween
Voici une première photo de nos décorations. Plus tard il va aussi y avoir une petite vidéo de soir, avec les lumières allumés, la sorcière et Igar, mon mort vivant, activé.

Mes romans à vendre
Pour les gens de ma région, c’est à dire dans les environs de Sorel-Tracy, qui souhaiteraient acheter un ou plus de mes romans, j’en ai quelques-uns de disponibles chez moi. Je sais que plusieurs n’aiment pas trop acheter en ligne, donc voici l’occasion de le faire en personne ($30.00 chaque). Ça vous évite de payer les frais de livraison et les taxes de vente 😉 Sans prétention, je peux même vous le dédicacer si vous le voulez. Vous n’avez qu’à m’écrire sur Messenger ou m’envoyer un courriel à [email protected]

Les sans-abri


Nous voyons de plus en plus de sans-abri, brisés par la vie, qui sont légitimement dans le besoin et qui n’arrivent pas à trouver un logement, vu la crise actuelle. Ils ne reçoivent aucune aide significative de la part de leur famille. Cependant, il ne faut pas toujours juger ces familles. Oui, certains sont trop centrés sur eux-mêmes pour voir à quel point l’un des leurs est dans marde, et ils ne réalisent pas qu’ils pourraient faire un effort concret pour les aider. Il y en a aussi qui sont eux-mêmes tout autant brisés par la vie, donc incapables de faire grand-chose. Ces sans-abri ont faim et auront bientôt très froid. Ce sont des êtres humains que beaucoup préfèrent chasser ailleurs, cacher, traiter de drogués plutôt que de leur offrir quelques dollars, un repas chaud, ou au moins un café, au cas où… Vous préférez croire qu’ils ne veulent pas s’aider, sans prendre le temps de vous demander pourquoi et comment ils en sont arrivés là.
Certes, certains sans-abri souffrent de problèmes de santé mentale et n’arrivent pas à vivre “comme tout le monde”. D’autres préfèrent vivre en marge d’une société qui ne leur convient pas. Certains ont simplement cherché à auto-médicamenter leur mal de vivre, et ont finit par déraper par surconsommation. Ce qui est important de retenir, c’est qu’ils ont tous une histoire, un vécu qui les a amenés à la rue, et la grande majorité n’y sont pas par choix.
Il y a aussi des individus malhonnêtes, comme on l’a vu récemment dans les médias, qui ont choisi de vivre en vagabonds, prétendent collecter des fonds, sans être appuyés par aucun organisme, et sans jamais redistribuer vos dons à qui de droit, ce qui est illégal. Certains ont plus d’argent dans leur compte en banque que la plupart de leurs donateurs. Bien sûr, ils ne conservent jamais plus de 5000 $, le montant maximum qu’ils peuvent avoir avant d’être coupés de l’aide sociale. Ils abusent du système, et ils abusent de la naïveté et de la générosité des gens en leur faisant croire qu’ils vont essayer de trouver un organisme pour redistribuer les fonds récoltés. Écoutez, si vous voulez faire un don pour une cause quelconque, faites-le directement ! Vous n’avez pas besoin d’un personnage douteux qui parcourt les rues du Canada et qui a choisi cette vie-là, pour cela. Si vous souhaitez entretenir un vagabond financièrement et en offrandes de matériels, ou de repas au restaurant, c’est votre choix, mais ne croyez surtout pas que vous donnez à une cause X parce que la seule personne qui en bénéficiera c’est l’individu lui-même. Ne laissez surtout pas ce genre d’individus malhonnêtes vous décourager d’aider les vraies personnes dans le besoin. Ils sont nombreux!
En terminant, j’aimerais vous inviter à vous joindre moi à l’évènement de sensibilisation et de solidarité à l’itinérance de La nuit des sans-abri de Sorel-Tracy, le 18 octobre au Carré royal de 18h à 22h. Il y aura kiosques, chansonniers, DJ, jeux gonflables, soupe populaire et plus! Apportez vos dons de vêtements chauds!
Je connais des gens…
Je connais des gens qui ont grandement souffert, et qui malgré ça, se sont battus jusqu’à leur dernier souffle contre le cancer, des gens bons, qui ont beaucoup aidé leurs prochains. Je connais des gens qui se battent actuellement contre ce maudit crabe, mais continuent à espérer et à rester positifs devant leurs proches, chassant la peur qui les tenaille, des gens bons également, qui ont fait une grande différence dans la vie de plusieurs. Des gens qui ont toujours été là pour moi. Des gens que je qualifie comme étant des gens d’exception.
Je connais un homme qui a souffert du cancer pendant huit longues années, et qui souffre encore des ravages que cette maladie a laissés derrière. Il ne chante pas. Il n’est pas une vedette. Il est simplement mon mari, qui a toujours été là pour moi à être mon aidant naturel, sans jamais rien demander en retour. Un fait cocasse c’est que pendant quelques mois dans le passé il a aussi été l’aidant naturel d’une vedette. Quand il décédera, dans très longtemps je l’espère, il n’y aura pas de fanfare ni trompette, pas de grand deuil collectif, pas de drapeau en berne, pas de rassemblement national, pas de médecin qui louange publiquement son patient, pas de politiciens qui se disent attristés par cette grande perte.
Il n’y a que les vedettes qui méritent cette admiration posthume sans borne il faut croire. Et pourtant, laissez-moi vous dire que j’ai mis ma tête sur son épaule assez souvent merci! Considérez ce texte comme étant mon hommage public à tous ceux que j’ai connus qui ont souffert du cancer, à ceux qui en souffrent en ce moment, à toutes les étoiles filantes qui ont perdu la vie à cause de cette maladie, et à ceux qui voient le grand rideau se refermer de plus en plus devant leurs yeux à l’heure actuelle, mais qui trouvent quand même le courage de sourire.
L’Halloween






Bon bien les décos d’Halloween vont devoir attendre. Nous étions censés décorer en fin de semaine, mais on ne trouve plus nos petites clôtures et pierres tombales pour faire notre traditionnel cimetière. J’ai donc décidé d’acheter d’autres décos. Ça va faire changement. Et les anciennes, on les retrouvera probablement quand les nouvelles seront posées. C’est bien souvent de même… Ah oui! Les petits sacs de friandises sont prêts à donner à vos petits monstres. Aux plus petits, vous leur direz que je suis une sorcière gentille! Il y en a qui font le saut loll Même certains parents le font le saut des fois (bien que plus discrets). On ne décore pas avec des licornes ni avec des personnages de Pat Patrouilles, et on ne prend pas les plaintes en considération. L’Halloween c’est fait pour faire et avoir peur! Je vous mettrai des photos.
On fait quoi pour les gens comme nous?!
Heureusement, je suis mariée à un homme bon et doux ! Tellement doux qu’il ne tue même pas les mouches (ou d’autres insectes indésirables) qui entrent dans la maison. Il les attrape au vol et les relâche dehors sans les blesser… Cela n’a pas toujours été le cas dans ma vie, car avant de le rencontrer, j’ai vécu beaucoup de violence conjugale de la part de deux de mes ex-conjoints. J’aurais très bien pu y laisser ma peau, car l’un des deux a même tenté de me tuer.
Je n’éprouve pas le besoin de revenir 37 ans en arrière, dans la noirceur de ces souvenirs traumatisants, mais j’ai encore une fois l’impression que parler de mes expériences pourrait amener certaines personnes à réfléchir, voire à agir. J’ai eu de la chance dans mon malheur, car lorsque j’ai dû quitter deux ex-conjoints violents, je n’étais pas encore en fauteuil roulant. À l’époque, je pouvais encore vivre seule, trouver refuge dans un centre pour femmes battues, ou, en dernier recours, acheter une tente et la dresser à l’orée d’un bois quelque part, si nécessaire.
Si je devais revivre toute cette violence aujourd’hui, avec mes problèmes de santé actuels et à mon âge, je ne sais pas comment je pourrais m’en sortir. Ma situation physique est bien différente de ce qu’elle était à l’époque, et la moindre difficulté est désormais bien plus compliquée à surmonter. C’est effrayant de penser à ce que cela impliquerait, car je n’aurais plus la même capacité de fuir ou de me protéger.
En pleine crise du logement, les femmes battues à mobilité réduite qui n’ont pas de famille ni d’amis sur qui compter, n’ont tout simplement pas le luxe de s’en sortir. Les centres pour femmes en difficulté ne sont pas adaptés, du moins pas dans ma région. Alors, je repose la question : que fait-on pour des personnes comme nous ? Absolument rien ! Rien du tout ! Il faudrait agir, et vite, avant qu’elles ne viennent grossir les statistiques des féminicides.
Izzy Colère
On m’a dit dernièrement ne pas aimer « Izzy Colère ». Que c’était un trait de ma personnalité qu’on voyait pour la première fois. Curieusement, lorsque j’ai questionné mes vrais amis de très longue date à ce sujet, des gens qui m’ont vu gérer plusieurs situations difficiles dans le passé, ils me disent tous, avec franchise, n’avoir jamais vu ce côté sombre en moi. On m’a même dit que dans certains cas, j’aurais peut-être dû l’être colérique, je me serais moins fait piler sur les pieds. Je ne ressens pas le besoin de nommer ces bons amis publiquement pour prouver que j’en ai des amis. Ils savent qui ils sont, ils savent qui je suis, et ils savent que je les apprécie énormément!
L’autre jour, alors que je parlais de certains évènements récents avec quelqu’un, mon petit fils de 15 ans, qui est autiste, m’a dit « je te trouve très très patiente grand-maman! » Si je mentionne son âge et le fait qu’il est autiste, c’est qu’il m’a vu gérer ses propres meltdowns (crises) toute sa vie dans le calme et avec patience.
Donc, je vais vous parler du côté « Izzy Patiente » puisque je ne suis pas du tout colérique. Je ne suis vraiment pas le genre de personne à frapper au plafond comme une déchainée, avec un manche à balai, à cause que les voisins font du bruit, pour vous donner qu’un exemple. Oui, parfois il m’arrive de hausser le ton quand j’en ai vraiment ma claque, mais ce n’est pas dans mon caractère de crier après les gens, encore moins de leur hurler après à pleins poumons. Curieusement, c’est ce que la personne qui m’accuse d’être colérique a fait dernièrement!
J’y pense… je suis aussi « Izzy mère Thérésa » qui vient en aide aux gens nécessiteux, même si je connais ces personnes-là que virtuellement. Il faut vraiment se méfier avec le virtuel! Parce que même si on les connaît depuis plusieurs années via l’internet, on peut facilement se faire berner et manipuler si on ne fait pas gaffe. Il y a de ceux qui exagèrent de beaucoup leurs problèmes de santé physique tout en banalisant leurs troubles de santé mentale, afin de vous siphonner tout ce qui a de bon en vous, pour ensuite vous blâmer d’être rendue à sec. Ils vous laissent alors tomber comme quelqu’un sans importance, et ils partent à la recherche d’une autre victime au trop grand coeur. « Izzy Bonasse ». Ouep! Ça aussi c’est moi.
Comment on fait le deuil d’une grande amitié basée sur du faux, de l’exagération et de la pure bullshit? Je deviens « Izzy Amère » et je déverse mon trop-plein le cul sur mon blogue. Qui sait, peut-être que ça évitera que d’autres se fassent avoir. Après j’espère devenir « Izzy Pardon » afin de ne pas trainer ce poids lourd de la haine sur mes épaules trop longtemps. Pour le moment, je me contente d’être « Izzy veut pu en entendre parler » afin que ce deuil s’amorce enfin. Merci de considérer!
Justice ou Injustice?

Lorsqu’un couple se sépare ici au Québec, la plupart du temps c’est la mère qui obtient la garde des enfants. Par conséquent, les pères qui n’obtiennent pas la garde partagée doivent se contenter de voir leurs progénitures qu’une fin de semaine sur deux. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’une mère décide d’éloigner le père et la famille paternelle de la vie de ses enfants, simplement par hargne, par jalousie ou même par problème de santé mentale, parfois les trois en même temps? Qu’arrive-t-il si la mère empêche les visites en se cachant, toutes lumières éteintes, pour faire semblant de ne pas être à la maison quand le père vient chercher les enfants? Quel message en reçoivent les enfants? Qu’arrive-t-il si la mère fait de l’aliénation parentale au point de rendre les enfants méfiants, voire même peureux de leur propre père sans aucune raison valable? On se prend un avocat! Sauf que…
Tout le monde sait à quel point un avocat peut étirer les procédures et à quel point la roue de la justice est lente! Lorsque les deux parents travaillent et paient chacun leur représentant, il y a au moins un semblant d’équilibre. Sauf qu’on peut deviner que c’est le parent avec la plus grosse sacoche qui va gagner en fin de compte. Cependant, si c’est le père à qui on donne raison, il devra apprivoiser à nouveau ses propres enfants, ce qui peut impliquer un long processus.
Autre scénario; la mère ne travaille pas et a droit à un avocat de l’aide juridique sans frais, sans limites. Le père travaille et gagne à peine plus que le salaire minimum. On peut vite s’imaginer qu’après avoir payé son logement, sa nourriture, son transport et la pension alimentaire, il ne lui reste pas grand argent pour se payer un avocat à coup de $2000.00 par procédure judiciaire à chaque fois que madame garde les enfants en otage et refuse les droits d’accès! Souvent, les juges sont un peu frileux quand vient le temps de déclarer la mère d’un enfant en outrage au tribunal, ce qui peut avoir l’emprisonnement comme conséquence.
Pendant ce temps, les avocats s’enrichissent, les enfants n’aiment plus leur père, ils en ont peur, et madame leur mère a eu ce qu’elle voulait. C’est-à-dire faire tout perdre à son ex jusqu’à ce qui se retrouve sans ressource et complètement découragé, anéanti même!
Quelqu’un pense à protéger les enfants dans tout ce cirque judiciaire? Puisque c’est pour eux qu’on se bat, ça ne serait pas plus logique que les adversaires aient les mêmes armes? Parce que oui, ça devient rapidement la guerre entre les parties! Ça ne serait pas plus logique si on donnait à l’enfant deux représentants, un qui défend la position de la mère et l’autre du père? Ce n’est peut-être pas l’idée du siècle, mais il me semble qu’on peut faire mieux pour les enfants que ce qui est fait actuellement! Parce que là on détruit leur enfance à grand coup de mise en demeure et de “objection votre honneur!”.