Avant de me faire juger, je tiens à préciser que je n’ai rien contre l’immigration! Bien au contraire, non seulement nous venons en aide à des gens qui en ont besoin, en retour ils nous enrichissent de leur culture, et certains nous font même profiter de leurs expériences professionnelles. L’important c’est de bien calculer le nombre d’immigrés pour ne pas nuire aux gens moins fortunés déjà établis au Québec, qu’ils aient eux-mêmes immigré ici dans le passé ou qu’ils y soient nés.
Depuis les dernières années, le Québec a accueilli plus de gens qu’il y avait de logements disponibles. Résultat : Crise du logement! Les propriétaires sont donc devenus beaucoup plus exigeants, et le prix des loyers a pratiquement doublé dans bien des endroits.
De nos jours, si nous n’avons pas un dossier impeccable on n’a pas vraiment le choix que de rester où on est, même si cet endroit est invivable pour différentes raisons. Ça prend des bonnes références de la part de notre ancien propriétaire, donc même si vous avez toujours payé votre loyer à temps, mais que vous quittez en mauvais terme pour des raisons tout à fait justifiées, bonne chance pour trouver un nouveau logement! Si vous ne travailler pas, encore une fois bonne chance! Si vous êtes en instance de séparation et que vous n’avez jamais eu de bail à votre nom, bonne chance!
Maintenant, imaginez que vous êtes victime de violence conjugale, que vous n’avez pratiquement rien d’autre que le linge que vous avez sur le dos, que vous ne travaillez pas, et que vous n’avez pas d’expérience de travail non plus. Ça vous prend alors un logement meublé et abordable pour personne sur l’aide sociale qui n’a pas de référence… Ça va faire dur taleur!
Les femmes battues et écorchées de la vie qui doivent déjà difficilement puiser au fond d’elle le courage et la force nécessaire pour quitter leur bourreau, souvent avec leurs enfants, vont-elles être contraintes davantage à rester avec lui si elles n’ont pas de soutien de leurs proches? Même si elles reçoivent de l’aide quelconque, cette crise est loin d’être finie! Leurs proches vont-ils accepter de les héberger au-delà de quelques semaines?
Au moins il y a les maisons d’hébergement pour les victimes! On m’informe cependant qu’ici à Sorel-Tracy à la maison La Source (et je devine que c’est comme ça un peu partout au Québec) cela arrive qu’il manque de place pour accueillir les femmes, et leur hébergement est de courte durée. Leur dossier, évalué aux trois semaines, détermine si elles peuvent y rester au-delà de ça.
Nous devons forcément envisager que cette crise du logement aura des répercussions désastreuses! Plus ça va aller, plus qu’il y aura des sans-abris qui vont se faire chasser d’un bord et de l’autre à coup de matraque et de « Taser »… Et plus il y aura de féminicides!
« Ouin, mais qu’est-ce qu’on y peut faire? On est toujours bien pas pour retourner les immigrés dans leurs pays, ce serait inhumain! » En effet!! Alors quoi? DONNEZ aux différents organismes qui aident les gens en difficulté. Aidez vos proches si possible. Plaignez-vous à nos politiciens. Dénoncez les propriétaires qui ont des exigences illégales telles qu’énumérées dans l’article suivant. https://www.journaldemontreal.com/2020/08/14/exiger-un-depot-de-garantie-est-toujours-illegal